La sobriété gagnante
« Un livre très clair et très pédagogique qui mériterait de toucher un large public. »
Dominique Méda, professeure de sociologie à l’Université Paris Dauphine
« Une belle plume militant pour défendre une France plus forte et plus verte. »
Christian Gollier, directeur général de la Toulouse School of Economics
« […] un essai clair [qui] suggère de changer radicalement d’approche. »
Pascal Riché, directeur adjoint de la rédaction de L’Obs
« A lire, à mon avis, absolument. »
François Ruffin, député
On parle de La sobriété gagnante
Livre commandable en librairie et sur la plupart des plateformes en ligne.
Service de presse : lasobrietegagnante@gmail.com
Qu’est-ce que la sobriété ?
Il s’agit, pour la collectivité, de consommer moins de ressources matérielles (combustibles fossiles, métaux, minerais, biomasse).
Pourquoi est-elle gagnante ?
Parce que la sobriété n’est pas un sacrifice pour la France. Au contraire, c’est une opportunité de relocaliser des activités industrielles, de réduire le déficit commercial, de diminuer le poids des dépenses contraintes, de dégager des moyens financiers, de baisser notre empreinte environnementale et de rendre le pays plus résilient.
Un exemple de sobriété gagnante ?
Quand un cadre fait l’effort d’acheter un t-shirt fabriqué en France à 39€ plutôt que 3 t-shirts fabriqués en Chine à 13€ pièce, cela permet : de créer de l’emploi, de baisser le déficit commercial (9 milliards d’euros en 2021 pour les habits), d’augmente les recettes fiscales et de diviser les émissions de gaz à effet de serre par près de 6.
Envie d’en savoir plus ?
Découvrez l’introduction en accès libre, avec l’impasse des politiques de compétitivité actuelle et les promesses d’une politique de sobriété !

L’auteur
Benjamin Brice est diplômé de l’ESSEC. Après quelques années d’expérience en entreprise, il a soutenu une thèse de doctorat en sciences politiques à l’EHESS intitulée : « La fin de la guerre ? Les ambiguïtés de la “paix démocratique” : intérêts, passions et idées ».
Ces dernières années, Benjamin Brice s’est surtout intéressé aux défis que doit relever la France : contraintes géopolitiques, menaces écologiques, déficits, colère sociale, sentiment d’impuissance collective. Au-delà du diagnostic sur notre situation de crise, il a cherché à déterminer ce qu’il serait possible de faire pour améliorer réellement les choses. La sobriété gagnante est le fruit de cette réflexion.
Textes et publications : Academia
Site internet : www.benjaminbrice.fr
Contact : lasobrietegagnante@gmail.com
Follow @BenjaminBriceFRTable des matières
À travers une enquête qui mobilise de nombreuses enquêtes et études, La sobriété gagnante montre que la France a aujourd’hui tout intérêt à s’engager résolument dans une perspective de sobriété.
Introduction. L’erreur de jugement de nos dirigeants
Le tournant manqué de la compétitivité
Les impasses des politiques de compétitivité
L’alternative de la sobriété
1. Des impasses de la compétitivité à la sobriété gagnante
Désindustrialisation et chômage de masse
Déficit public, sous-financement des services publics et déficit extérieur
Une abondance matérielle très peu gagnante
L’impopularité des politiques de compétitivité
La nouvelle donne mondiale
L’écologie, défi de notre temps
Les limites du modèle allemand de compétitivité
La sobriété gagnante
2. Des gouvernants réticents à changer de cap
De nouveaux discours plutôt que des changements de fond
Des efforts sur la production, pas sur la consommation
La consommation est une affaire collective
Le cas de l’alimentation
N’attendons pas notre salut de l’Union européenne
N’attendons pas notre salut d’une sortie de l’Union européenne
Reprendre nos responsabilités collectives
3. Les limites de la planète
La grande accélération de l’exploitation des ressources
Un nécessaire effort de sobriété
Consommation ou démographie ?
Mondialisation et déresponsabilisation
Une opinion publique qui envisage des efforts
A-t-on intérêt à mener des politiques de sobriété ?
Les bénéfices d’une réduction de notre consommation de combustibles fossiles
L’épouvantail de la « décroissance »
Objectifs écologiques et intérêts de la France
4. Un déséquilibre croissant entre classes sociales
Petit nombre et grand nombre
Un rapport de force défavorable aux classes populaires
Les productifs et les improductifs
La relégation sociale des classes populaires
L’invisibilisation du grand nombre et de ses revendications
L’identité est aussi une question sociale
Les Gilets jaunes : des revendications populaires sans débouchés politiques
Débat sur la justice et ouverture des possibles
5. Pourquoi le pouvoir d’achat est-il si contraint ?
La situation socio-économique des Français : perceptions et réalités
Stagnation du niveau de vie et contraintes sur le pouvoir d’achat
Dépenses « pré-engagées » et coût du logement
La dimension sociale de la consommation
La multiplication des besoins malgré des budgets contraints
Pouvoir d’achat et sobriété
6. Vers un effort collectif de sobriété
La révolte des Gilets jaunes
Le retour au premier plan des enjeux de répartition
La taxe carbone et ses limites
La voiture : un changement qui implique toute la collectivité
Le logement : d’importants investissements à prévoir
Reprendre la maîtrise collective de notre consommation
Un effort largement gagnant
7. En finir avec le chômage de masse
La résignation face au chômage de classe
Le choix des arbitrages du marché global
La responsabilité collective de la désindustrialisation et du chômage
La réalité du chômage
L’alibi scandinave
Une baisse du chômage en demi-teinte
Davantage de précarité pour les classes populaires
Des orientations politiques qui ne sont pas tenables
Au-delà des arbitrages du marché : l’intérêt de la cité
Les limites de la course à la productivité
Les besoins de la cité
8. Relocaliser des activités industrielles
Notre dépendance matérielle
Un déficit commercial qui s’accroît
Le retour au premier plan des questions industrielles : États-Unis, Royaume-Uni et France
Réindustrialisation : derrière le consensus, le débat politique
Relocalisation d’activités industrielles et intérêts collectifs
Relocalisation et écologie
Le rôle des pouvoirs publics
Responsabiliser l’ensemble du secteur privé
L’implication des consommateurs
Quelques ordres de grandeur d’une relocalisation d’activités industrielles
9. Finances publiques : réformer et investir
De grands besoins d’investissements face aux défis contemporains
Finances publiques et enjeux politiques
Santé, retraites et vieillissement de la population
Des comparaisons internationales à manier avec précaution
Réformes et implication du corps civique
Le coût de la mondialisation
Le financement de la protection sociale
La « revalorisation » du travail
Prime d’activité et hausse de salaire
Hausse des transferts et rigueur pour les dépenses de fonctionnement
Il n’y a pas d’économies magiques
Intérêt général et responsabilisation
10. Répartir les efforts : retraites, territoires, impôts
Le débat sur l’âge de départ en retraite
Le revers de la « dématérialisation » des services publics
Les déséquilibres entre territoires
Créer de l’activité économique en dehors des métropoles
Imposition des entreprises
Concurrence internationale et dumping fiscal
Alourdissement des impôts et faible progressivité
Le poids réel de l’impôt sur le revenu
Le coût du mode de vie des classes supérieures
Partage des efforts et amitié civique
Conclusion. Un nouveau cap pour le pays
Et maintenant ?